Le Centre LGBT Côte d’Azur devient le Centre LGBTQIA+ Côte d’Azur : c’est une super nouvelle, et on vous dit pourquoi !

Logo Centre LGBTQIA+ Côte d'Azur (2)

Les adhérent-e-s du et les associations membres du Centre LGBT Côte d’Azur l’ont décidé lors de leur assemblée générale extraordinaire du 2 octobre dernier. Un peu plus de dix ans après son ouverture officielle, le Centre LGBT Côte d’Azur devient le Centre LGBTQIA+ Côte d’Azur. On vous explique tout ça !

Ca veut dire quoi ? 

LGBTQIA+ signifie lesbienne, gay, bisexuel-le, trans, queer, intersexe, asexuel. Le + permet d’évoquer les autres situations ou réalités vécues.

Les mentions « queer », intersexe » et « asexuel » viennent donc compléter l’appellation de notre association. « Queer » est un terme englobant faisant référence aux personnes dont l’orientation sexuelle ou le genre ne correspond pas aux modèles dominants. « Intersexe » désigne les personnes  dont les caractéristiques physiques ou biologiques, telles que l’anatomie sexuelle, les organes génitaux, le fonctionnement hormonal ou le modèle chromosomique, ne correspondent pas aux définitions classiques de la masculinité et de la féminité (environ 1,8% des naissances). « Asexuel » désigne des personnes ne ressentant pas le besoin de s’engager dans des relations sexuelles.

Erwann LE HÔ, Président du Centre LGBTQIA+ Côte d’Azur :

« Nous modifions le nom de notre association car nous souhaitons être plus inclusif-ve-s et mieux visibiliser les vies et les parcours de personnes, notamment des jeunes, qui ne se retrouvent pas dans les normes sexuelles ou de genre dominantes dans notre société. Nous souhaitons mieux nous adresser à elles, mieux répondre à leurs besoins, mieux les accompagner, mieux soutenir leur visibilité et mieux favoriser leur bien-être et leur épanouissement. Voilà pourquoi cette évolution de nom est un acte fort, responsable et solidaire. « 

D’autres modifications statutaires ont été votées à l’occasion de cette assemblée générale extraordinaire, permettant de renforcer et faciliter la capacité de l’association à agir en justice, à prétendre à des appels à projets et à d’autres financements, et à actualiser la formulation de ses combats et activités.