Rando moyenne d’environ 4 heures et de +500 mètres de dénivelée à Coaraze.
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Entre légende et réalité : De cet endroit réside dans la légende qui l’entoure et surtout le hante. En effet, depuis plusieurs siècles, ce lieu est victime d’événements tant tragiques que dramatiques. Aujourd’hui, il ne reste que des ruines comme vestiges des habitations passées (environ 350 habitants). Pour comprendre cette énigme, il faut retourner quelques centaines d’années en arrière, au moment où le village de Rocca Sparvièra fut élevé au rang de baronnie par la Reine Jeanne 1ère (1326−1382), comtesse de Provence en 1364. Lors d’un séjour dans son château de Rocca Spavièra pour la période des fêtes de Noël en l’an 1357, la Reine Jeanne voulut assister à la messe de minuit dans l’église du village voisin, Coaraze. À cette époque, les relations entre la reine et sa famille sont très conflictuelles de sorte que le voyage dans l’arrière-pays niçois s’apparente plus à une fuite. Elle est accusée d’avoir assassiné son premier époux, André de Hongrie. Elle trouve donc refuge avec ses deux enfants dans ce fief niçois, bien placé car dissimulé à la vue depuis les vallées et situé sur une pente escarpée rendant le site facilement défendable.
Mais les hommes de la famille de Hongrie ont pu retrouver sa trace et s’assurer de la collaboration des habitants, confrontés à la sécheresse et la terre rocailleuse des cultures. La reine Jeanne se rendit alors seule à la messe, avec pourtant un mauvais pressentiment concernant ses enfants laissés à sa nourrice pour la soirée. Ses craintes furent fondées : elle retrouva ses enfants morts, servis sur un plateau à table, pour le dîner, avec un poignard planté dans chacun d’eux. Emportée par le chagrin et la colère, elle incendia le château et retourna à Naples. Avant de quitter Rocca Sparvièra, elle lança la malédiction suivante : « Rocca, rouquina un jou vendra que aqui non cantéra plus ni gal ni galina » « Roche sanglante, roche maligne, un jour viendra où sur tes ruines ne chantera plus ni le coq ni la poule »
Il semble que la malédiction soit toujours présente. Depuis ces propos, le village fut sans cesse victime d’épidémies et de tremblements de terre, poussant ainsi ses habitants à partir petit à petit. Le dernier habitant à redescendre vers Coaraze fut le curé avec sa servante vers l’an 1720. Outre les ruines des anciennes maisons, la chapelle Saint Michel reste actuellement encore bien entretenue.